Une sorte de journal — 02 août 2015
Aller aux mirabelles et ne pas entrer au verger : les batailles font de lui une friche où l'on ne distingue plus rien après la poussée longue des herbes devenues hautes comme ça et arrogantes tout autant ; ailleurs une simple branche plantée en terre est montée à point tel qu'elle passe dessus le toit, plus personne n'y voit rien, c'est un rempart de feuilles folles ; je tourne autour d'insaisissables et sent comme jamais la solitude du monde où nous sommes enfoncés.