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Une sorte de journal — 11 août 2015

On cueille ce que l'on veut et c'est mêmes gestes et ronces qu'avant et puis avant et puis avant — sur le chemin ceux qui passaient sont bien toujours ceux qui passent là du pas lourd lent, les pérégrins, on voudrait tant rejoindre leurs pas pour s'y coller, pour oublier, là se trouver ; il y a toujours trois oies gardiennes, on ne peut s'égarer, elles sont attentives à chaque passage ; je sens déjà l'éloignement qui vient devant avec son visage de jours.