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Une sorte de journal — 14 août 2015

Ce serait des maisons construites totalement, et peintes, et équipées, qu'on laisserait ouvertes une fois terminées pour que s'y installent les années et puis le vent qu'on entend au-dehors dans les grands chênes froissant tout ce qu'il peut ; quand le jour s'arrête on se regarde dans les miroirs juqu'à ne plus se reconnaître, jusqu'à pouvoir être quelqu'un d'autre, celui ou celle qu'on attendait sans s'en douter vraiment, sans en savoir les traits ; je ne peux pas atteindre à ce mystère qui est le mystère de l'autre.