Un vide quand il faut choisir le silence ; à marcher dans un rêve, je perds finalement des pas ; dans le blanc c'est un geai, sa pertinence voisine.

Après, ouvrir le vin, en boire un verre, dormir d'un sommeil sans rêves ; très loin le lieu et puis déjà son temps, cela n'a peut-être jamais été ; nous sommes de luttes accumulées.

Ta solitude je n'y peux rien, elle tient le rosier droit ; quelques bulbes pour outils ; de boue, cette poussière légère et grise, une neige.

Ce sont trognards juste sortis des temps, une garde rude et rugueuse ; ce bleu d'éternité, porcelaine fine ; de voix la tienne, plus l'autre ; où sont passées mes heures, et toutes ?

Une trouée et l'on regardait dans le temps pour voir si l'on ne s'y distinguait pas juste marchant le long du temps ; usé le corps, une vieille courroie de cuir ; peut-être le pire, cet isolement, monde lointain, un monologue.

Fermer la porte des morts ; l’éveil du chèvrefeuille, son feu dans la tournée des rues ; et quant à revoir la lumière elle aura ton visage.

Il y a l'été et puis le chemin creux, la rivière qui arrive, un gris qui est le ciel oublié de son bleu ; des envies d'être loin ; s'éloignant c'est le temps, toi debout et dedans.

Le peigne des morts et la silhouette des phares ; dans l'ombre tracer un jour demain ; hier c'était sur le fleuve un moment disposé à la parfaite lumière.

Ils viennent marcher dans des espaces vides ; le difficile est de parler de la littérature, de son écrire, je n'ai vraiment à dire que le mouvement de faire ; Et à frapper ici, qui ouvrirait ?

Friches et fumerolles en dernier souffle ; même écrire le difficile d'écrire est une sorte d'écrire ; je reçois du fleuve loin des signes invisibles, on dirait des échos.

Une bête curieuse furieuse ; dans la rue dormaient des chaussures vides ; ils parlent pour ne rien dire.

Ils me mangent plus que de raison ; j'ai passé ma vie sur un banc dans une salle de bal ; mésanges précieuses et vives dans le fouillis de l'automne oublié.