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Une sorte de journal — 26 mars 2015

Une sorte de journal — 26 mars 2015

Hier je me suis souvenu de ce géant dont les cendres ont été dispersées dans un sous-bois là-bas dans mon autre pays, et je sais très précisément au pied de quel chêne mais il ne faut pas en parler, semer les morts est interdit — j'ai repensé à ses histoires et aux vignes qu'on faisait et à la première côte de boeuf que j'ai mangé de toute ma vie, c'est lui qui la cuisait sur des sarments de vigne ; je me demande si la forme du journal n'est pas celle que je recherchais, ma place d'écrire exacte, le reste maintenant tenté : j'ai peut-être suffisamment parlé de choses qui n'existent pas.