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Une sorte de journal — 28 juin 2015

Des dunes et c'est des corps dans la lente respiration des chemins de halage, leurs frondaisons à festons silencieux, les nappes du chèvrefeuille sur lesquelles je trébuche ivre, moi bateau ivre ; il y a des voix passant au ventre du chemin creux et je n'en sais pas plus ; hier chiens courants truffes ras du sol disparus d'un sifflement bref comme les blés.