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Une sorte de journal — 07 juin 2015

C'est marcher à même moi et c'est être nulle part au creux de chemins tellement vagues que rien ne les traverse ; partout d'autres marcheurs autour, ombres des ombres, personne pour les voir quand moi je sais exactement où ils trébuchent ; il y avait des chevaux et je ne comprenais pas un traître mot de leur histoire jusqu'à tomber sur la bande de halage au bas de la vallée ; à chaque pas je vais plus loin dans ce qui me sépare de toi et m'en approche dans le même mouvement, on resterait les bras ballants si l'on pouvait encore.