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Une sorte de journal — 23 mars 2015

Une razzia — on déterrait les plantes et les soulevant avec les toquées[fn](j'écris toquées mais je ne sais même pas si ce mot-là existe pour dire de quoi je parle, je le laisse ici malgré tout, pour quand j'aurai oublié).[/fn] lourdes qu'elles faisaient quand la motte venait d'un seul coup ça m'a semblé une métaphore, écrire : tu fouailles et puis ça cède et sort mais tu ne sais pas ce que tu vas trouver ; ensuite déterminer pour elles une nouvelle place qui était moindre mal que les sortir malgré qu'en dessous encore ça résistait autant que ça pouvait à la bêche noire dont le manche craquait déjà en protestant ; en regardant les murs au droit se demander qu'est-ce qu'il y a sous la maison, on ne saurait pas, il n'y a pas de gonds sur les côtés pour la soulever.