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Une sorte de journal — 04 avril 2016

Une cavalcade martelant vive dans le sous-bois, une cavalcade — après montaient des lignes entières de jonquilles fières, et intactes toutes, droites et intactes ; il y a toujours dedans ces lieux des âmes vivantes que je vois vivre ; les volets clos, la vigne folle, cet abandon, et les rosiers se souvenant des autres temps, des autres jours, eux seuls encore.