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Comment je n'ai pas été écrivain

Comment je n'ai pas été écrivain

À le rechercher, ne pas le trouver, j'en déduis que le premier a disparu enseveli dans les tiroirs de la chambre du haut, ou peut-être qu'il n'a fait qu'y passer avant de servir d'allume-feu pour la chaudière à bois, celle qu'il convenait parfois de rallumer au matin lorsqu'elle avait terminé de dévorer les bûches enfournées en grand nombre le soir, le plus proche possible aussi avant le coucher, pour justement ne pas en arriver là au lever, constater dans l'appartement du premier, dès l’œil ouvert, qu'il faisait froid, enfin, anormalement, descendre, ouvrir la machine trapue, constater de visu l'extinction, avoir à construire puis enflammer le petit monticule de morceaux de cageots effilochés entassés sur un papier froissé roulé en boule, destin habituel du journal de la veille ou, donc, de quelque cahier retrouvé par hasard et qui n'avait plus grand intérêt, semblait n'en avoir eu jamais aucun d'ailleurs...