Vallée #15
(...) une respiration retenue revenue qui jamais n’arrivait et l’on se relevait soulagé en fait parce que le monde aurait été invivable si les morts s’étaient soudain mis à revenir de leur ailleurs pour déambuler dans la vallée à nouveau et revenir dans leurs maisons où nous étions à présent et se coucher pour leur sieste dans les lits qui étaient devenus les nôtres et manger à nos tables notre soupe et boire notre vin et passer leurs journées dans nos pattes à nous regarder travailler et vivre et à critiquer tout ce que nous faisions comme s’ils avaient fait mieux de leur temps...