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Nos mots (2)

Decrescendo toi parcourant ta nuit la nuit qui est en toi depuis l'enfance sans que tu saches ce qui alimente ça ce drapé là cette langueur de toi ce qui dedans persiste à te tenir vacant et vain et immobile balbutiant dans le silence la syncope des jours ceci trouvé dans le grenier que tu transportes vieilles images vieilles revues lettres jamais ouvertes et toutes ces choses et tous ces signes qui témoignent du temps mieux où tu n'étais même pas encore pensé même pas rêvé tranquille au moins - même pas vivant même pas mort, tranquille.