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K7

K7

La cassette, et peut-être que toi qui est là à me lire, tu ne sais même pas de quoi je parle, ce que c’est que cela, je l’ai laissée dans ma poche jusqu’à l’étude, celle du soir, celle durant laquelle souvent, trop souvent, je le comprendrais une ou deux années après, je ne faisais rien que mettre mon casque audio et rester là toute l’heure vacant avec devant posé sur le bureau ce Walkman gris et noir et de métal acheté une petite fortune d’alors au chevelu du fond, celui qui faisait métier de chimiste, enfin, suivait alors les cours pour devenir cela et puis aussi, à ce qui se disait, passait un peu trop de temps le nez dessus ses éprouvettes à sniffer tout ce qu’il pouvait, ce que je n’ai jamais constaté de visu, mais qu’il était très spécial, souvent, ce qui ne l’a pas empêché d’être très correct dans la transaction – le Walkman, je l’ai gardé tellement longtemps qu’il doit encore traîner quelque part je ne sais où, peut-être, seulement, dans les étagères de mes souvenirs.