Murs #12
(...) par laquelle eux enfermés soustraits au monde continuant à communiquer avec le grand dehors existant encore un peu écrivaient participaient à ce qui remuait autour cependant que leurs déplacements restreints aux quelques mètres carrés de leur cellule volontaire ne cessaient de se ralentir à mesure de la fatigue de leurs corps et de la lassitude qu'ils sentaient sur leurs épaules accrochée...
... rien dans leur apparence ne montrant le champ de ruines qu'ils étaient devenus...
... d'une poussée de l'épaule le craquement des bois de la porte restant suspendu avertissant que quelque chose d'interdit venait d'être commis et lui allez maintenant et moi oui maintenant dans le même temps entrant tirant derrière le pan de bois faisant rideau penché les yeux s'habituant à l'obscurité quand même finissant par distinguer aussi des tas de planches laissées à sècher depuis des lustres des outils dont plus personne sans doute ne savait ce à quoi ils pouvaient bien servir ni comment s'en servir d'énormes paquets de ficelles jaune à moitié rongée des chaînes jougs vélos objets informes pendant des poutres chauve-souris de métal et au milieu...