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Lampions

(...) lampions qu'on regardait lacérer la nuit entre les volets des maisons les fentes des murs des granges où l'on s'était entassés autant qu'on le pouvait pour se rassurer sur nous sur eux, lampions qui semblaient ne rien craindre et certainement pas nous grelottant de peur de froid les yeux écarquillés tellement que nous en avions mal aux tempes glissant le long de la route avec ce mouvement continument immobile indescriptible, lampions qui éclairaient les visages de nos morts revenus d'on ne voulait savoir où et traînant leur patience là où ils avaient vivants traînés toute une vie.