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Gigue

... le chant que cela donne ces légions-là de morts à peine ensommeillés, à peine clos, alignés comme en une parade grotesque et triste et dont on sent à chaque mouvement qu’il suffirait d’un rien pour les voir réveillés et là toujours et à nouveau vaillants autour vivants à s’agiter, à danser toute la nuit cette gigue qu’ils savent faire pour nous gâcher le sommeil et le jour, pour nous gâcher le vin et puis les filles et puis l’été...

Né-mort, extrait