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Câbles

Des câbles longs gras comme des serpents sauvages arrivaient aux portes de la ville s'enfonçant là dans la terre verte et sage ne ressortant nulle part, ne bougeant plus : on se demandait chaque matin ce qu'ils alimentaient et si finalement ils n'étaient pas factices, disposés donc seulement pour nous faire croire encore que quelque chose existait au-delà de là où portait notre vue, cet horizon.