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Des nouvelles Face Écran — Février 2020

Un lustre

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J'ai maintenant deux geais traînant leurs guêtres autour de la maison, je pense qu'ils vivent en face dans la forêt de poche, ce sont des voisins très discrets mais je les sais comme je sais deux écureuils cachés dans la même place — peut-être se connaissent-ils.

Textes

Il arrive cela, des jours entiers à ne faire rien, ni lire ni écrire ni rien même du tout, une sorte de vacance de tout l'être, je sais faire ça comme si je me coupais de moi avec le monde autour — après ces moments de grands vides, il y a presque toujours la certitude que cette fois, plus rien ne pourra naître.

Et puis une porte s'ouvre, poussée par le texte lui-même qui pourrait trébucher quand même très vite : ici c'est La croisière entrant en scène avec cette friche incroyablement large autour d'un port, nous y avons marché longtemps en visant dans le loin un navire totalement énorme.

Une sorte de Journal

Ces textes que je dépouille lentement sont des marque-pages posés en plein le temps : par eux, je me souviens des jours qui passent devant, c'est simplement cryptique (comme je possède les clefs je peux revenir même si parfois, j'oublie aussi).

Ainsi, dans l'entrée du 23 janvier, j'ai caché cette image, un déhanché très blond n'ayant aucun rapport avec celle qui illustre. Pour le 12 février, je cite donc Proust, que j'écoute pour dormir, quand la suite du fragment m'est déjà invisible.

Vrac

C'est vrai qu'ici j'écris par-dessus mon écrire et c'est encore écrire puisqu'il n'y a que là que tout va bien. Je continue, alors.