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Des nouvelles Face Écran — Octobre 2023

Un chemin creux

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Il y avait longtemps que cette petite lettre dormait. Trois ans, même. Je ne sais pas où ils sont. Dehors, alors que je reprends, il pleut autant qu'une vache qui pisse et avec ces grandes baies vitrées, c'est comme si j'étais à nu sous la pluie.

Textes

Depuis la dernière lettre ici, j'ai tellement produit que je me demande comment j'ai fait. Romans, récits, scénarios, un paquet. Tout ça cherche ses éditeurs/éditrices/etc.

Pour cette explosion d'écritures, je subodore un effet confinement mais pas si important — je ne passe pas ma vie à sortir et donc, être enfermé dedans n'a rien changé, ou peu, de mon quotidien.

Par contre il y a eu probablement un effet "style". En travaillant sur des phrases plus courtes, je me suis libéré de moi-même, j'ai retrouvé un souffle. Écrire très long, très tortueux, ça épuise même le bonhomme qui fait le travail. En tous cas, je vois bien que ça me fait ça. Sur une phrase plus courte, j'avance plus vite. Je bute moins sur mes propres cailloux.

Aussi, j'ai tenté le scénario, en grand débutant, totalement inconscient. Moi qui de toujours trouve d'une complexité folle d'écrire un dialogue dans un roman ou un récit, je me suis beaucoup amusé sur cette forme de scénario dans laquelle le dialogue, justement, est très présent. C'est une autre écriture aussi. Pour le coup, ça coulait tout seul. 

Une sorte de Journal

Presque rien. L'écrit du reste consomme le peu que demande ma sorte de Journal. Aussi, moins de balades, moins de photographies, moins de micros-événements à noter.

C'est un équilibre, des vases communicants.

Vrac

Les différents manuscrits, ils sortent, reviennent, refusés au mieux d'une lettre-type, parfois souvent juste, du silence. C'est un agacement. 

Heureusement que j'ai la peau dure, et la nécessité. Je ne sais pas comment dire ça autrement. Une nécessité.