Aller au contenu principal

Murs

Murs

(...) le cercueil raclant les murs puisqu'il avait été apporté dans la maison par la porte de la grange autrement plus large et prévue elle pour laisser passer les lourdes charrettes de foin de paille de regain non pas par l'ouverture classique que l'on voyait en bas des deux pans de planches mais par le trou béant qu'ouvraient les vanteaux au-dessus une fois qu'on défaisait les barres de fer derrière les maintenant fermées et assurant à l'ensemble sa tenue au vent et à la pluie au vent surtout qui pouvait bien quand ça lui prenait décorner les boeufs mais là devant sortir par la porte de devant la porte d'entrée celle du dimanche que personne n'empruntait sauf au nouvel An quand il s'agissait de porter les bons voeux il (le cercueil) s'avérait plus difficile à manier que prévu plus délicat à faire tourner et donc on entendait dans le silence que faisait la moitié du village assemblée devant la maison le grattement du bois verni à peine sec sur cette sorte de rape que faisait le crépi alors à la mode et qu'on posait sur la moitié basse du mur le haut étant laissé lisse et les deux