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Pins

Pins

Pins ombres qu'on dirait souvenirs
La ville sans pli qui sèche à ta fenêtre
Voiles pour rejoindre l'océan du dedans –
Être vivant et voir que c'est même chose.

Passagers sans retour 
(Et c'est vers leur nuit du dedans qu'ils vont).

Sous ton chapeau tu n'es même plus
Ton silence comme un sac de silex
Tes mains qui sont les mains des autres
Et que tu laisses en t'en allant.

 

Anonyme (non vérifié) mar 21/02/2012 - 09:00

Il me semble qu'on n'écrit pas "pins", mais "pin's". Non ?
Bon, ok, je sors. 

dbourrion mar 21/02/2012 - 09:01

En réponse à par Anonyme (non vérifié)

Avec pin's, ce serait une toute autre histoire - j'y penserai la prochaine fois.