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Clone de Cinquante #47

Clone de Cinquante #47

Je crois le tout dernier étage et fenêtres sur l'arrière, la cour, les appentis toits plaques ondulées noires, la réserve à mazout, le plateau haut au loin plat comme une main creusée, depuis la ville en bas ça grimpait dur toujours et les virages dans les bois l'hiver on allait presque au pas, des routes à angle droit filaient entre les arbres, un plancher qui craquait, le silence, j'allais me perdre souvent dans le supermarché après l'avenue, sa débauche de rayons une vidange de l'esprit, à revenir en ville on plongeait vers les villages et les pots hauts, les fleurs accrochées aux poteaux, le gel te croquait ça d'un seul coup de mâchoire, dessous je me souviens du couple et du café vaguement, les rues, je n'en passais que peu, on faisait tant d'allers-retours que la grande droite suffisait bien à tous nous épuiser.

Les enseignes reviennent, les magasins aussi, mais pas tellement que ça, par contre le tour de fenêtres, ce jaune qu'on y met je le sais bien toujours, là-bas c'est tradition, avec rien que ce signe, je sais pile où je suis, pour le café d'en bas, je crois n'y être allé qu'une ou deux fois seulement et peut-être même jamais, je m'étonne à distance du peu de changements, les volets sont fermés, les routes dans tous les sens, c'est une toile d'araignée sur le plateau d'en haut, j'ai tout à parcourir, je ne le ferai pas.