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Une sorte de journal — 21 avril 2015

Le jour dans une boucle d'où tombent des pétales cependant que je marche dans des lieux presque vides entre les murs desquels je trouve des sortes de fantômes qui sont parfaitement vivants, en témoignent leurs lèvres qui lisent tous les livres ; quand je m'en vais ensuite il y a le manque de ce qui n'est pas arrivé et que je ne sais pas — je le devine intact et il attend ; de toute la nuit passée je n'ai aucun souvenir et je crois bien qu'elle était d'un marbre tout blanc faisant sur mes épaules une toge encore trop lourde ; à lire les dernières phrases j'ai su qu'autre chose venait, les ricochets du fleuve, un chemin creux, cette porte jamais ouverte au bout de l'allée là.