Vallée #11
(...) nos ventres mangés de toute cette eau, quelque chose qui ne serait pas cette ombre qu’on avalait sans s’en rendre compte avec chaque seconde et qui nous rongeait du dedans et faisait de nous des sacs vides qui bougeaient encore mais seulement par habitudes et par routines celle des saisons celle des vies c’étaient les mêmes et qui son travail de sape terminé nous faisait nous effondrer sur nous-mêmes parfois des années avant qu’on crève enfin de tout fatigués...