Aller au contenu principal

Clone de Cinquante #48

Clone de Cinquante #48

Entre maisons hautes la ruelle on ne distingue rien d'abord depuis la place où pointe dessus ses siècles le clocher, pierres blanches et la lumière, les yeux en font tant mal, c'est une lègère montée avec murs et échos puis d'un coup la ligne grise ce doit être là-bas l'eau et c'est juste elle, les façades sur la droite silencieuses sont plein soleil fermées, il y a cette plaque pour Michelet, on va devant dans la descente et c'est le sable, un phare de poche plus loin après la courbe, il est la trace de l'autre qu'on voit à peine haute mer et dont je rêve parce qu'il a nom de pleine légende, à marcher des embruns je fatigue vite, si l'on dépasse toutes les maisons arrive la corniche et l'immense calme trompeur des roches et puis des voiles, les trémières sont levées et dans l'aube lente on arrive toujours le premier.

C'est la promenade depuis changée, des muriers il en reste moitié avec leurs fruits tombés marchés, dessus la plage le café est vigie, l'hiver tout ressemble à l'hiver, la première fois n'est pas si loin mais le sable est passé, rabotés tous les angles, on dirait que pourtant c'est une éternité, si l'on voit loin devant ce pourrait être ici qu'on serait vieux, le projet c'est le phare, pas le petit, le grand, mais l'on peut bien attendre, lui ne bougera pas.