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Sédiments

Sédiments

Dire un vécu : une écriture naissant en ligne, puis reprise (parfois mais pas toujours) sous forme de fragments dans l'atelier Face-Ecran (autre exemple avec le premier morceau – plus d'autres fragments dans le même mouvement, suivre par exemple #tram –, lancé ici, puis son développement).

Savoir que ces fragments dépliés sur Face-Ecran deviendront pièce d'un puzzle dont partie finira sous la forme d'un ensemble clos (entendez, un "livre") sous forme électronique – tel a été le cas pour Langue – et possiblement, à un moment, un livre papier (wait and see).

Ressentir ce processus d'une sorte de sédimentation depuis l'escarbille du mot jusqu'à la fixation dans le "livre" – et même si l'outil numérique permet une mise à jour quasi permanente du regroupement, il y a bien sédimentation, précipité (au sens chimique) et impression, pour moi, que ça y est, cette chose-là est terminée puisque fermée symboliquement par une première de couverture (non, pas de quatrième de couverture).

Savoir que ce n'est pas nouveau dans l'histoire de l'écrire - écrire sur d'abord des petits bouts de papier, puis en faire des textes en revues, puis des livres, c'est la même chose.

Ce qui change alors ? Le fait peut-être que dès le premier jet (ici, les éclats jetés en ligne sur les réseaux sociaux, Twitter, Facebook, Google+), tout est visible : le texte est lu/su/connu de suite publiquement dans sa toute première manifestation. Cela, je crois, est quelque chose