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MàJ du 04 septembre 2014

 

@dbourrion @NeilJomunsi j'ai déjà annoncé, au moins trois fois, que le CNL allait ouvrir ses bourses aux auteurs numériques. En 2015.

— vincent monadé (@vincentmonad) 4 Septembre 2014

 

Échange avec le CNL, ce mardi 28 août 2012

— CNL : "Comme vous pourrez le constater sur notre site, le CNL apporte son soutien aux projets d'ouvrages numériques, dans les champs thématiques couverts par ses commissions, dans deux cas :

  • pour la numérisation homothétique de fonds existants (numérisation de catalogues)
  • pour la publication d'ouvrages numériques enrichis, présentés par des éditeurs professionnels, pour autant que ces ouvrages numériques accompagnent ou complètent la publication d'un ouvrage papier, diffusé dans le réseau des librairies françaises.

Comme je vous l'ai dit, nos dispositifs sont susceptibles d'évoluer dans les années à venir mais, à ce jour, je vous invite à consulter notre site si vous souhaitez d'avantage d'information sur les aides aux éditeurs et aux auteurs proposés par l'établissement."

— ma réponse : " Merci de ces précisions sur les soutiens côté éditeurs. Je remarque donc que vous ne soutenez l'édition que dans le sens papier > numérique (livres homothétiques) ou papier en parallèle avec le numérique. Autrement dit, aucune aide pour le numérique en tant que tel (pure players ou édition nativement numérique). C'est très dommage et réellement peu en lien avec ce qu'est en train de devenir l'édition de nos jours.

Cela dit, vous ne me répondez toujours pas sur la question de l'aide aux auteurs et du critère des 500 exemplaires, qui n'a aucun sens dans le cas du numérique et/ou de la POD (puisque les 500, pour le CNL, semblent un tirage préalable, et que cette notion n'a pas de sens en numérique ou POD) ?

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Échange avec le CNL, ce lundi 27 août 2012

— CNL : " Le CNL a pour mission de soutenir l'ensemble de la chaîne du livre, de la création de l'œuvre (auteur) à sa diffusion (librairie, bibliothèque), dans sa solidarité.

Aussi ses règlements prévoient-ils qu'un auteur ne peut être soutenu que s'il a déjà une œuvre publiée, chez un éditeur commercial, qui dispose lui- même d'une diffusion dans un large réseau de librairies, notamment indépendantes. L'édition à compte d'auteur, qu'elle soit sous format papier ou numérique, est aujourd'hui exclue de nos dispositifs. Les dispositifs du CNL évoluent évidemment au regard des usages et de la législation en la matière. Je vous invite donc à visiter régulièrement notre site afin de vérifier que les dispositions règlementaires n'ont pas évolué. "

— ma réponse : " Merci de ces précisions. Voilà la mienne, qui tient en quelques lignes : publie.net, mon éditeur actuel, n'est pas un éditeur à compte d'auteur.  Aucun de mes éditeurs, d'ailleurs, n'était un éditeur à compte d'auteur. La question demeure donc : quid du soutien du CNL à l'édition numérique ? Et quid des auteurs qui publient en numérique, à compte d'éditeur, donc ? "

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Billet à l'origine

Dire qu'on s'est intéressé cet été aux résidences d'écrivains, en se disant qu'à un moment, il faut essayer de se donner le temps d'écrire, vraiment, je veux dire, de ne faire que ça quelques semaines ;

Dire qu'on est allé voir sur le site du CNL (logique, non ?) et qu'on a découvert que l'un des critères déterminant l'éligibilité ou non, à une résidence, était (on cite) : " Justifier (...) pour les romanciers, les auteurs jeunesse, les auteurs de bandes dessinées (scénaristes et illustrateurs) : d’un ouvrage publié en langue française à compte d’éditeur et à plus de 500 exemplaires " ;

Constater donc que malgré une activité disons, réelle, d'écriture (cf. le site sur lequel vous êtes actuellement ; et diverses publications), on découvre que l'on est hors critères (les recueils de poésie comme Une paupière à la fenêtre, Répons, Chemins du vagabond, ont été tirés à 200 — de mémoire ; les textes publie.net, numériques, n'ont pas de tirage à proprement parler ; ces mêmes textes, qui sortent/sortiront en publie.papier et donc, POD, imprimés à la demande, non plus ;

Dire qu'on est fort chagrin, à la fois parce que cela semble fermer des portes de résidences ; que symboliquement, ça touche ; et que cela montre que tout un pan de la littérature, fort intéressant et créatif, n'est pas considéré par le CNL comme digne d'intérêt... ;

Préciser qu'on a contacté le CNL sur ce point et cette position qui est donc officielle, en leur demandant en particulier, comment la littérature vivante sous forme numérique va être considérée par eux à l'avenir (et si...), et qu'on espère une réponse, un jour ;

En attendant, écrire dans les interstices (ce qui compte).