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Fossé

(...) la route et les panneaux qu’on déchiffrait comme on pouvait, les marches arrières sans y voir rien et qu’on aurait pu basculer au fossé à chaque fois compromettant alors à l’évidence la suite qui serait devenue du coup d’aller frapper à quelque porte pour trouver un paysan un tracteur pouvant nous tirer de là, les embranchements pris à la dernière seconde, le bon endroit enfin, le nombre de voitures garées n’importe où et augmentant à mesure qu’on arrivait vers le centre du bourg confirmant qu’on y était que c’était là, le bruit enfin qui commençait à se répandre par les vitres fermées et ce battement sourd de la sono – c’était donc là.