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Falaises

Le ressac finissait par nous attaquer aux pieds chevilles genoux nous rogner chaque instant un peu plus tels falaises déjà mortes et n'attendant plus que la vague de trop pour s'écrouler dans l'écume en ce bruit que faisaient mais ailleurs les grands arbres qu'on couchait sous la brume et leur cri ce grincement qui glaçait les enfants emmenés réveillés après l'aube et dont chaque minute chaque grain de ce jour fuirait en allers retours entre les corps couchés découpés et les tas qu'on faisait alignés aux sentiers.