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Fantôme

... qu'après tout, je pouvais pour l'éternité tranquillement continuer à peindre puisque nul ne se souciait de moi et que le temps, lui, persistait à glisser à même allure que les nuages dessus la ville (il y avait bien parfois quelque passante troublée semblant sentir que j'étais là et qui tournant la tête tentait de comprendre d'où lui venait cette sensation, ce sentiment que derrière la colonne un homme patientait, l'attendait depuis des années, peignait pour elle, mais de là où j'étais, personne pour me voir, personne pour me revoir - le fond des heures est sans lumière).